28 avr. 2014

Stages Master EPHE - Axe Environnements coralliens


Voici deux offres de stage Master 2 pour l'année universitaire 2014-2015. Ces stages d'une durée de 5 mois se dérouleront au second semestre (février-juin 2015) au laboratoire de GEL de Dinard. Ils sont réservés en priorité aux étudiants du Master BSE, Spécialité Environnement et Gestion de la Biodiversité.

Mise à jour du 24 novembre : stages non disponibles

Master « Biologie Santé Ecologie »

Spécialité « Environnement et Gestion de la Biodiversité »


Stage de laboratoire

Titre proposé : Evolution géomorphologique des littoraux coralliens en Polynésie française.

Laboratoire d’accueil : Laboratoire Géomorphologie et Environnement Littoral, Dinard

Coordonnées du laboratoire:
            Adresse :         15, boulevard de la mer
                                   35800 Dinard
Téléphone:       02 99 46 10 72

Tuteur scientifique (Maître de stage) :
            Nom, prénom : ETIENNE, Samuel
            Qualité :           Directeur d’études
Adresse :         15, boulevard de la mer
                                   35800 Dinard
Téléphone:       02 99 46 10 72 

Dans la spécialité EGB du master BSE, les étudiants peuvent définir leurs choix au sein de trois « parcours/axes » : « «Ecologie continentale », « Environnement » et « Ecosystèmes coralliens ».

A quel parcours le sujet de stage peut-il être rattaché ? « Ecosystèmes coralliens »

Choisissez 5 mots clefs qui permettent de décrire le sujet: géomorphologie, érosion littorale, télédétection, analyse d’images, aménagement du littoral.

Description du sujet:

L’étudiant travaillera sur la mobilité du trait de côte de plusieurs atolls et îles hautes de Polynésie française (Tuamotu, Tahiti) à travers l’analyse de différents types d’images (photographies aériennes, images satellites) acquises à des périodes différentes ainsi que des données de terrain (profils de plage) et des documents d’archives. La mobilité du trait de côte (érosion ou accrétion) sera expliquée par l’évaluation des impacts des aménagements ou ouvrages de défense côtière sur les transferts sédimentaires, l’analyse de la réponse du trait de côte à l’élévation du niveau marin et aux événements de haute énergie (cyclones, houles australes). L’objectif est de reconstruire les chaînes d’impacts pouvant expliquer l’évolution passée du littoral, outil qui servira aux gestionnaires.




Master « Biologie Santé Ecologie »

Spécialité « Environnement et Gestion de la Biodiversité »


Stage de laboratoire

Titre proposé : Résilience géomorphologique post-cyclone de littoraux coralliens (Polynésie française).

Laboratoire d’accueil : Laboratoire Géomorphologie et Environnement Littoral, Dinard

Coordonnées du laboratoire:
            Adresse :         15, boulevard de la mer
                                   35800 Dinard
Téléphone:       02 99 46 10 72

Tuteur scientifique (Maître de stage) :
            Nom, prénom : ETIENNE, Samuel
            Qualité :           Directeur d’études
Adresse :         15, boulevard de la mer
                                   35800 Dinard
Téléphone:       02 99 46 10 72

Dans la spécialité EGB du master BSE, les étudiants peuvent définir leurs choix au sein de trois « parcours/axes » : « «Ecologie continentale », « Environnement » et « Ecosystèmes coralliens ».

A quel parcours le sujet de stage peut-il être rattaché ? « Ecosystèmes coralliens »

Choisissez 5 mots clefs qui permettent de décrire le sujet: érosion littorale, SIG, analyse d’images, risques de submersion, cyclone tropical.

Description du sujet : Le stagiaire analysera la réponse géomorphologique de littoraux coralliens après le passage de cyclones tropicaux, en l’occurrence les littoraux de Tubuai en Polynésie française (Cyclone Oli en 2010). Il disposera de données de terrain diverses (images aériennes, relevés) et pourra orienter son travail suivant différents axes de recherche dont :

Axe 1. Caractérisation des aléas/ chaînes d’impacts
- Reconstitution des limites de submersion par analyse de photos aériennes obliques (Cyclone Oli) / comparaison avec les enquêtes auprès de la population.
Axe 2. Caractérisation des zones à risque et des seuils d’aléa
- Analyse fine de la réponse du trait de côte à un événement (Oli) en fonction des types d’aménagements (Tubuai)
- Indicateur de défense des enjeux : caractérisation de la stabilité des ouvrages (enrochement) en fonction de leur calibrage et de la puissance des événements connus (modélisation hydrodynamique)

- Indicateur de défense des enjeux : inventaire des interventions sur le trait de côte post-événement (ex : Oli en PF). Détermination de leur statut réglementaire. 

25 avr. 2014

Publication - 13th International Coastal Symposium - Durban, Afrique du Sud, 13-19 avril 2014

Une étude préliminaire sur l'hydrodynamique des plages de l'atoll de Tetiaroa a été menée en avril 2013 en marge du programme RINALPOF. Les premiers résultats seront présentés au congrès ICS2014 qui se tient à Durban. Le détail des analyses et interprétations est publié dans Journal of Coastal Research
Article : ici

8 avr. 2014

European Geosciences Union (EGU) General Assemble, Vienne, 25 avril- 2 mai 2014

Poster présenté à l'EGU 2014: "Giant reef-top coral boulder deposits as evidence for palaeo-extreme wave events on Makemo Atoll, Tuamotu Archipelago, French Polynesia", (AYA Lau, S Etienne, JP Terry, AD Switzer, YS Lee)
Résumé: ici

Publication - 13th International Coastal Symposium - Durban, Afrique du Sud, 13-19 avril 2014


Les résultats de l'étude menées sur les dépôts de blocs coralliens sur le platier récifal de Makemo seront présentés au congrès ICS2014 qui se tient à Durban. Ces travaux ont été financés dans le cadre du Contrat de projet Etat-Territoire de la Polynésie française (programme RINALPOF). L'origine cyclonique des blocs est privilégiée au regard de leur distribution spatiale. Des datations U/Th permettent de montrer qu'au moins une dizaine de cyclones importants ont touché Makemo au cours du dernier millénaire. Le détail des analyses et interprétations est publié dans Journal of Coastal Research
Article : ici


6 avr. 2014

Séminaire et table-ronde : "Quelle critique pour les musiques actuelles ?", Rennes 7 avril 2014

Lieu : Université Rennes 2, 10h-17h

Contact : noemie.vermoesen@gmail.com ; aurelienbecue@gmail.com

Lien : ici

Quelle critique pour les musiques actuelles ?

What criticism for today's music

Pour une approche littéraire du discours critique : des années 1980 à nos jours
For a literary approach to critical discourse: from the 1980s to the present day
*  *  *
RÉSUMÉ
Dans le cadre du programme collectif « La critique musicale au XXe siècle » déposé par Timothée Picard auprès de l’Institut universitaire de France, deux journées d’études sont consacrées à la critique des « musiques populaires », organisées par Aurélien Bécue et Noëmie Vermoesen. La première, intitulée « La critique rock : formes, valeurs et représentations » a eu lieu le 3 avril 2013 à l’université de Rennes 2 tandis que la seconde s'intéressera plus largement à la critique des musiques actuelles. 
ANNONCE

Argumentaire

Dans le cadre du programme collectif « La critique musicale au XXe siècle » déposé par Timothée Picard auprès de l’Institut Universitaire de France, deux journées d’études sont consacrées à la critique des « musiques populaires », organisées par Aurélien Bécue et Noëmie Vermoesen. La première, intitulée « La critique rock : formes, valeurs et représentations1 » a eu lieu le 3 avril 2013 à l’Université de Rennes 2 tandis que la seconde s'intéressera plus largement à la critique des musiques actuelles.
L'histoire du rock se caractérise par une fragmentation stylistique2 et la vacuité progressive du qualificatif « rock » pour désigner un ensemble de pratiques musicales, parfois également regroupées sous la bannière des « musiques populaires ». Celle-ci, d'abord utilisée pour inclure des mouvements tels que le disco, le hip-hop, la house, la techno ou encore le rap, a cédé la place en France dans les années 1980 à l’expression « musiques actuelles », qui désigne moins leur hétérogénéité que leur contemporanéité. Si la critique rock possède désormais une longue histoire, depuis sa fondation à la fin des sixties jusqu'à sa constitution par la critique – littéraire cette fois – comme un objet d'étude à part entière3, la disparité des courants appartenant aux « musiques actuelles » pose la question de leur approche critique4.
Sans chercher à appréhender l'ensemble des courants musicaux pouvant appartenir à ces « musiques actuelles », nous proposons durant cette journée d'analyser les formes littéraires prises par les critiques de ces musiques autant dans la presse (papier et numérique) que dans la publication de recueils ou d'essais. Nous verrons notamment si, à la fragmentation des styles musicaux, répond une fragmentation des pratiques critiques ou si, au contraire, ces dernières se proposent comme des lieux où s'exprime une relative continuité dans la manière d'écrire (sur) les musiques. Aussi se pose-t-il avec acuité la question de l'existence d'une critique spécifique du hip-hop ou d'une critique techno en tant qu'elles induiraient de nouvelles formes d'écriture. Enfin, la critique des musiques actuelles ne pourrait être pensée sans interroger les évolutions des supports de la critique musicale. En effet, outre leur prise en compte par des supports papiers (magazines, webzines, fanzines, presse généraliste ou spécialisée), les musiques actuelles font corps avec le médium numérique, depuis leur création par ordinateur à leur critique sur le web, interrogeant la porosité entre le geste créateur, le geste critique et l'espace numérique où ils se produisent.
1 L'appel et le programme de cette journée sont respectivement disponibles aux adresses suivantes:
2 Glam rock, punk, post-punk, grunge, noise ou postrock par exemple.
3 Ce premier mouvement constituait l’objet de la première journée d’étude « La critique rock : formes, valeurs et représentations ».
4 Un numéro de la revue Volume ! invitait ainsi déjà en 2005 à effectuer un « pas de côté » dans l'appréhension des musiques

Axes thématiques

Dès lors, afin de caractériser au mieux la critique des musiques actuelles en tant que fait littéraire, nous envisageons trois axes de réflexions principaux pour lesquels sont proposées quelques pistes non exhaustives d’études :

Styles musicaux, formes littéraires : continuité ou spécialisation de la critique musicale ?

− l'apparition de nouvelles manifestations critiques pour des styles musicaux contemporains: « critique hip-hop », « critique house-techno », « critique de la chanson »
− la continuité ou la disparité du geste critique vis-à-vis d'autres champs de la critique musicale (classique, jazz, rock)
− la polyvalence des instances critiques en terme de styles musicaux (les magazines généralistes, Les Inrocks, Technikart, Vice, I-D, The Face, Dazed & Confused; les magazines de «musiques actuelles », Magic rpm, Tsugi, Vox Pop) ou au contraire leur spécialisation à outrance (comme par exemple pour les musiques électroniques Coda, eDEN, ou The Source pour le hip-hop)
− la construction d'imaginaires musicaux dissociés ou le partage d'invariants thématiques et de caractéristiques formelles actuelles. Voir « Musiques actuelles : un pas de côté », Volume !, n°4 : 2, Saint-Amant-Tallande, Ed. Mélanie Séteun, 2005.

La critique musicale à l'heure du numérique : la question du support

− du fanzine au webzine : les mutations de la critique liées au numérique
− la démultiplication des supports (sur internet : les bandes sons, les vidéos, l'omniprésence des visuels) comme défi au verbe
− la liberté apportée par le support numérique et la persistance de critiques approfondies (Gonzaï, Pitchfork)
− l'explosion des stratégies de communication et la place laissée à la réinvention des formes
− la résistance des autres supports et leur diversification antérieure au numérique

Diversification du discours critique : instance auctoriale et légitimité

− le rôle des réseaux sociaux : démocratisation de la parole et nouvelles manifestations du récit à la première personne
− l'affirmation identitaire de sous-cultures musicales par la critique musicale
− la dimension critique de la presse et l'emploi des termes « musiques populaires », « musiques actuelles »
− les nouveaux rôles de la critique à l'heure de la disponibilité de la musique
− la porosité grandissante entre le domaine de production et l'espace critique (Pitchfork et ses festivals ou encore les Transmusicales, la Route du Rock, Electroni-K et les Siestes électroniques qui proposent des conférences et des tables rondes critiques)

Table-ronde :

Emmanuel Parent (Université de Rennes 2, revue Volume!), Samuel Etienne (EPHE, revue Volume!), Etienne Menu (revue Audimat), Olivier Lamm (webzine The Drone). Modératrice : Noëmie Vermoesen (Université de Rennes 2).

Comité scientifique

Aurélien Bécue, Timothée Picard, Noëmie Vermoesen

Bibliographie indicative

  • Chang Jeff, Can't Stop Won't Stop : Une histoire de la génération hip-hop, Paris, Allia, 2006
  • Chastagner Claude, De la culture rock, Paris, PUF, 2012.
  • Denieul Sandrine (dir.), « Culture de masse : l’illusion du choix », L’autre côté n°2, Paris, 2011.
  • Ghosn Joseph, Musiques numériques : Essai sur la vie nomade de la musique, Paris, Seuil, 2013.
  • Jones Steve (dir.), Pop music and the press, Philadelphia, Temple University Press, 2002.
  • Kosmicki Guillaume, Free parties : Une histoire, des histoires, Marseille, Le Mot et le Reste, 2010.
  • Kosmicki Guillaume, Musiques électroniques : Des avant-gardes aux dance floors, Marseille, Le Mot et le Reste, 2009.
  • Leloup Jean-Yves, Renoult Patrick, & Rostain Jérôme, Global Tekno, Paris, Camion blanc, 1999, rééd. augmentée Paris, Scali, 2007.
  • Leloup Jean-Yves, Digital Magma : de l'utopie des raves parties à la génération MP3, Paris, Le Mot et le Reste, 2013.
  • Lestrade Didier, Chroniques du dance floor, Paris, Singulier, 2010.
  • Lindberg Ulf et alii., Rock Criticism from the Beginning, Amusers, Bruisers & Cool-Headed Cruisers, New- York, Peter Lang, 2005.
  • Malfettes Stéphane, Les mots distordus, ce que les musiques actuelles font de la littérature, Paris, IRMA/Editions Mélanie Sétéun, 2000.
  • Mansier Thomas, Identité du rock et presse spécialisée, évolution d'une culture et de son discours critique dans les magazines français des années 90, Lille, ANRT, 2005.
  • « Musiques actuelles : un pas de côté », Volume !, n°4 : 2, Saint-Amant-Tallande, Ed. Mélanie Séteun, 2005. Poshard Ulf, DJ culture, Paris, Kargo/L'Eclat, 2002.
  • « La presse musicale alternative » (Etienne Samuel (dir.)), Volume !, n°5:1, Saint-Amant-Tallande, Ed. Mélanie Séteun, 2006.
  • « Le savant à l'épreuve du populaire/Musiques électroniques », Volume !, n°3 :1, Clermont-Ferrand, Ed. Mélanie Séteun, 2004.
  • Shapiro Peter et alii., Modulations : Une histoire de la musique électronique, Paris, Allia, 2004.
  • Shapiro Peter, Turn the beat around, L'histoire secrète de la disco, Paris, Allia, 2008.
  • « Sonorités du hip-hop » (Gérôme Guibert et Antoine Parent (dir.), Volume !, n°3 : 2, Clermont-Ferrand, Ed. Mélanie Séteun, 2004.