Un ouvrage collectif consacré à la variété des paysages de la France métropolitaine et d'ailleurs vient d'être publié par Fecilcam. Il est téléchargeable gratuitement au format PDF sur le site de l'éditeur. Cet ouvrage en langue brésilienne a été coordonné par Andrea de Castro Panizza dans le cadre de l'année France-Brésil 2009.
Télécharger l'ouvrage là.
Sommaire
Andrea de Castro Panizza - A França, diversa por suas paisagens
CIDADES E JARDINS
Bernard Gauthiez - A Paisagem do Centro de Lion: uma transformação de 2000 anos
Nathalie Carcaud e Arnaud de Lajartre - Os Jardins que nos representam
TERROIRS E VINHEDOS
Raphaël Schirmer - As Paisagens de Vinhedos Franceses
Morgan Rochet - As Paisagens Rurais de Ródano-Alpes, entre diversidade e originalidade
Jérôme Fournier - Beaune e o vinhedo da Côte d'Or
MARÉ E PAISAGENS
Fernand Verger - A Baía do Monte Saint-Michel
Laurent Godet e Jérôme Fournier - Pedacinhos de ilhas: o arquipélago de Chausey no Golfo normando-bretão
EM OUTROS MARES
Samuel Etienne - As Paisagens Naturais dos Litorais da Polinésia Francesa
Denis Mercier - As Paisagens da França nos Polos
8 déc. 2010
22 nov. 2010
Publication - Estuarine, Coastal and Shelf Science - Résistance des biohermes à Sabellaria alveolata et comportement visco-élastique des ciments biogéniques
Un deuxième article sur les récifs d'hermelles vient de paraître dans Estuarine, Coastal and Shelf Science. Il fait suite à l'étude sur la variabilité géochimique des ciments et s'intéresse aux réponses mécaniques des tubes soumis à une compression. Un modèle d'écrasement à l'échelle du tube est proposé simulant l'impact d'une vague déferlant sur les marges du récif.
Jean-Benoît Le Cam, Jérôme Fournier, Samuel Etienne, Jérôme Couden - The strength of biogenic sand reefs: Visco-elastic behaviour of cement secreted by the tube building polychaete Sabellaria alveolata, Linnaeus, 1767. Estuarine, Coastal and Shelf Science, doi:10.1016/j.ecss.2010.10.036 en ligne 11 nov. 2010.
8 nov. 2010
Communication sur les cyclones et les risques naturels.
Terry, J.P., Etienne, S., Falkland, A. and Ram, A. 2010. The Relevance of Geoscience in 'Adapting' to Natural Hazards: Illustrating Examples of Severe Tropical Storms. 6th Mathematics and Physical Science Graduate Congress, 13-15 December 2010, University of Malaya, Kuala Lumpur, Malaysia.
site du congrès ici
AGU 2010 - Communication sur le tsunami du Pacific Sud 2009
Bruce Jaffe, Mark Buckley, Bruce Richmond, Luke Strotz, Samuel Etienne, Kate Clark, and Guy Gelfenbaum - Inverse modeling of normally-graded sandy tsunami deposits to estimate flow speed during the 29 September 2009 tsunami near Satitoa, east Upolu, Samoa. AGU fall meeting.
29 oct. 2010
Habilitation à diriger des recherches - Les crises géomorphologiques : impacts sur les paysages naturels, impacts sur les sociétés contemporaines.
Je vais soutenir une Habilitation à Diriger des Recherches le vendredi 19 novembre 2010, 14h30, Maison des Sciences de l’Homme de Clermont-Ferrand.
Intitulé: Les crises géomorphologiques : impacts sur les paysages naturels, impacts sur les sociétés contemporaines.
Le jury sera composé de :
Mme Marie-Françoise André, professeur à l’Université Blaise-Pascal Clermont-Ferrand, référent
Mr Edward Anthony, professeur à l’Université de la Méditerranée, rapporteur
Mr Stéphane Costa, professeur à l’Université de Caen, rapporteur
Mr Alain Miossec, professeur à l’Université de Nantes, recteur de l’académie de Rennes, président du jury
Mr Jean-Luc Peiry, professeur à l’Université Blaise-Pascal Clermont-Ferrand, rapporteur
Les crises géomorphologiques : impacts sur les paysages naturels, impacts sur les sociétés contemporaines. Habilitation à diriger des recherches.
Résumé: La géographie physique a connu de profonds bouleversements structurels au cours des trois dernières décennies. La montée des préoccupations environnementales dans les sociétés contemporaines, notamment occidentales, a conduit à l’émergence de nouvelles branches disciplinaires, dont l’étude des risques naturels en constitue la partie la plus visible. S’appuyant sur l’émergence de la notion de crise environnementale, la géographie physique a semblé opérer un recentrement de ses axes de recherche et un rééquilibrage disciplinaire au profit d’une mouvance s’affichant en réelle adéquation avec les attentes sociétales. La géomorphologie n’a pas échappé au mouvement, mais derrière la nouveauté de façade on découvre bien souvent un simple retour aux fondamentaux de la discipline. La notion de crise est de plus en en plus mobilisée en géomorphologie, avec des significations parfois fort différentes. Le travail introductif consiste donc à retracer les différents usages historiques du terme et à préciser leur sens respectifs.
La première partie étudie la place faite aux crises géomorphologiques dans les grands courants de pensée de la discipline (géomorphologie cyclique, climatique, quantitative) et le regain d’intérêt récent observé pour les événements extrêmes à travers l’émergence d’un néocatastrophime raisonné. Ensuite, les origines (telluriques, climatiques, anthropiques), les mécanismes et les impacts des crises géomorphologiques sont examinés et évalués. Les combinaisons issues des différents processus d’ablation, modalités de transport et conditions de dépôt étant innombrables, il en résulte une très grande variété de types d’impacts. Ceux-ci seront abordés sous différents angles : contrôle structural plus ou moins fort (milieux volcaniques par exemple), prédominance des dispositifs topographiques (milieux de haute montagne), climatiques (milieux englacés, arides et semi-arides), ou systémiques (milieux fluviaux), ou position d’interface de l’espace (milieux littoraux).
Dans une deuxième partie, sont examinées les différentes méthodologies permettant d’identifier et de disséquer les crises géomorphologiques. Plusieurs exemples issus de nos travaux en Islande, au Spitsberg et dans le Pacifique Sud sont développés en insistant notamment sur la méthodologie d’étude permettant d’identifier, sur le terrain ou en laboratoire, les indices de crises géomorphologiques ayant pu affecter l’espace étudié. Un double niveau d’échelle est adopté : le premier est à l’échelle de l’événement, le prenant comme un élément singulier s’inscrivant dans le continuum géomorphologique d’un espace donné, le second rentre dans l’intimité de ce même événement « crise » : il faut le disséquer pour en identifier des marqueurs spécifiques permettant de le caractériser quantitativement. Le jeu de zoom permanent est incontournable. L’échelle fine permet la mise en évidence des multiples marqueurs critiques : marqueurs géomorphologiques (ex : blocs cyclopéens sur les littoraux) ou marqueurs écologiques (ex : récifs coralliens, récifs d’hermelles, biogéomorphologie des marmites littorales). Le chapitre « Spatialiser la crise » est un point de vue critique sur les méthodes de spatialisation utilisées sur le terrain et en laboratoire. Le dernier chapitre
« Quantifier la crise » évalue les méthodes de quantification et de modélisation des crises en géomorphologie littorale et leur intérêt pour l’identification des événements anciens.
La troisième partie « Crises géomorphologiques et sociétés » replace cette réflexion dans une perspective sociétale, les crises géomorphologiques faisant parfois irruption dans le champ social (catastrophes naturelles). Le premier chapitre est donc consacré aux impacts sociétaux des événements extrêmes à travers deux exemples : le tsunami de 2004 à Sumatra, celui de 2009 aux Samoa. Le deuxième chapitre revient sur la notion de résilience sociétale face aux crises géomorphologiques : les crises de nature pouvant être à l’origine de graves crises sociétales, comment une société intègre-t-elle les bouleversements majeurs affectant le fonctionnement du système naturel ? Quelle place peut-on accorder aux crises géomorphologiques au sein du développement sociétal ? Le troisième chapitre « crises géomorphologiques, écosystèmes et sociétés » fait la synthèse des deux premiers à travers un éclairage particulier, celui des îles océaniennes. Quels types de relations les crises géomorphologiques entretiennent-elles avec l’écosystème ? Les sociétés, à travers leur usage, leur aménagement ou leur gestion de l’espace, sont-elles un facteur de réduction ou d’aggravation des crises morphogéniques ? Enfin, comment le géomorphologue peut-il insérer son savoir dans la gestion des écosystèmes en situation de crises ? Le dernier chapitre revient sur la notion de géomorphosites à travers l’appropriation inattendue des impacts des crises par les sociétés (mise en tourisme des impacts).
Enfin, la conclusion évoque les « Perspectives de crise ». Les crises géomorphologiques sont alors replacées dans le contexte du Changement climatique global : faut-il s’attendre à un renforcement de ces crises ? Et avec quelle nouvelle géographie des crises géomorphologiques ?
La première partie étudie la place faite aux crises géomorphologiques dans les grands courants de pensée de la discipline (géomorphologie cyclique, climatique, quantitative) et le regain d’intérêt récent observé pour les événements extrêmes à travers l’émergence d’un néocatastrophime raisonné. Ensuite, les origines (telluriques, climatiques, anthropiques), les mécanismes et les impacts des crises géomorphologiques sont examinés et évalués. Les combinaisons issues des différents processus d’ablation, modalités de transport et conditions de dépôt étant innombrables, il en résulte une très grande variété de types d’impacts. Ceux-ci seront abordés sous différents angles : contrôle structural plus ou moins fort (milieux volcaniques par exemple), prédominance des dispositifs topographiques (milieux de haute montagne), climatiques (milieux englacés, arides et semi-arides), ou systémiques (milieux fluviaux), ou position d’interface de l’espace (milieux littoraux).
Dans une deuxième partie, sont examinées les différentes méthodologies permettant d’identifier et de disséquer les crises géomorphologiques. Plusieurs exemples issus de nos travaux en Islande, au Spitsberg et dans le Pacifique Sud sont développés en insistant notamment sur la méthodologie d’étude permettant d’identifier, sur le terrain ou en laboratoire, les indices de crises géomorphologiques ayant pu affecter l’espace étudié. Un double niveau d’échelle est adopté : le premier est à l’échelle de l’événement, le prenant comme un élément singulier s’inscrivant dans le continuum géomorphologique d’un espace donné, le second rentre dans l’intimité de ce même événement « crise » : il faut le disséquer pour en identifier des marqueurs spécifiques permettant de le caractériser quantitativement. Le jeu de zoom permanent est incontournable. L’échelle fine permet la mise en évidence des multiples marqueurs critiques : marqueurs géomorphologiques (ex : blocs cyclopéens sur les littoraux) ou marqueurs écologiques (ex : récifs coralliens, récifs d’hermelles, biogéomorphologie des marmites littorales). Le chapitre « Spatialiser la crise » est un point de vue critique sur les méthodes de spatialisation utilisées sur le terrain et en laboratoire. Le dernier chapitre
« Quantifier la crise » évalue les méthodes de quantification et de modélisation des crises en géomorphologie littorale et leur intérêt pour l’identification des événements anciens.
La troisième partie « Crises géomorphologiques et sociétés » replace cette réflexion dans une perspective sociétale, les crises géomorphologiques faisant parfois irruption dans le champ social (catastrophes naturelles). Le premier chapitre est donc consacré aux impacts sociétaux des événements extrêmes à travers deux exemples : le tsunami de 2004 à Sumatra, celui de 2009 aux Samoa. Le deuxième chapitre revient sur la notion de résilience sociétale face aux crises géomorphologiques : les crises de nature pouvant être à l’origine de graves crises sociétales, comment une société intègre-t-elle les bouleversements majeurs affectant le fonctionnement du système naturel ? Quelle place peut-on accorder aux crises géomorphologiques au sein du développement sociétal ? Le troisième chapitre « crises géomorphologiques, écosystèmes et sociétés » fait la synthèse des deux premiers à travers un éclairage particulier, celui des îles océaniennes. Quels types de relations les crises géomorphologiques entretiennent-elles avec l’écosystème ? Les sociétés, à travers leur usage, leur aménagement ou leur gestion de l’espace, sont-elles un facteur de réduction ou d’aggravation des crises morphogéniques ? Enfin, comment le géomorphologue peut-il insérer son savoir dans la gestion des écosystèmes en situation de crises ? Le dernier chapitre revient sur la notion de géomorphosites à travers l’appropriation inattendue des impacts des crises par les sociétés (mise en tourisme des impacts).
Enfin, la conclusion évoque les « Perspectives de crise ». Les crises géomorphologiques sont alors replacées dans le contexte du Changement climatique global : faut-il s’attendre à un renforcement de ces crises ? Et avec quelle nouvelle géographie des crises géomorphologiques ?
27 oct. 2010
Résilience géomorphologique post-cyclone Oli, Tubuai, Australes
Les médias polynésiens s'intéressent à la recherche universitaire! Profitant de la semaine de vacances universitaires d'octobre, je suis retourné à Tubuai qui avait été sévèrement touchée par le cyclone Oli il y a 8 mois. Objectifs: étudier la résilience (capacité à absorber la crise) des littoraux. Des plongées sur le récif externe jusqu'à 45 m de profondeur ont permis d'évaluer les dégâts du cyclone et leurs très fortes variations spatiales. Merci à Philippe Paccou, correspondant de la Dépêche de Tahiti.
1 oct. 2010
Conférence : Islande, terre de glace et de feu
La glace et le feu font bon ménage en Islande: le jökulhlaup de juillet 1999 sur le Solheimasandur (extrait du journal Morgunbladid, 20 juillet 1999) |
24 août 2010
Programme CYCLOPE - mission à Taveuni, Fidji
Dans le cadre du programme Cyclope, une mission de cartographie et mesure des impacts géomorphologiques du cyclone Tomas (mars 2010) a été menée du 18 au 26 juillet sur l'île de Taveuni - que traverse l'antiméridien. Les blocs mobilisés par ce cyclone ont constitué l'objet principal d'étude et plusieurs champs de blocs ont été observés dans le détail. Toutefois, les traces du cyclone se retrouvent également au niveau des plages : certaines ont fortement reculé, d'autres se sont enrichie de cordons de débris coralliens grossiers. Le beachrock a souvent été exhumé et détruit par les vagues: de nombreux blocs conglomératiques ont alors été dispersés par le jet de rive et la nappe de retrait. Sur le platier récifal, des langues de débris coralliens tout à fait originales sont apparues au cours de l'événement. Sous l'eau, la destruction des colonies coralliennes est importante jusqu'à 25 m de profondeur, une valeur comparable à celles relevées en Polynésie française après le passage du cyclone Oli.
Un des nombreux blocs mobilisés lors du passage du cyclone Tomas |
Quelques blocs coralliens frais arrachés au récif |
Exhumation et destruction du grès de plage (beachrock) |
Une langue de débris coralliens déposée au cours du cyclone. |
30 juin 2010
Publication - WEATHER - Activité cyclonique dans le Pacifique sud en 2010
Un second article sur la saison cyclonique 2010 ayant frappé durement Fidji et la Polynésie française, un peu plus étendu que la letter publiée dans Science.
James P. Terry, S. Etienne, 2010. Recent heightened tropical cyclone activity east of 180° in the South Pacific. Weather, vol. 65, n°7, p. 193-195. article sur le site de l'éditeur PDF
24 juin 2010
Conférence Asia Oceania Geosciences Society 2010 - Hyderabad, Inde
Invité par James Terry et James Goff, je présenterai les résultats d'une étude sur les impacts géomorphologiques du cyclone Oli en Polynésie française à partir de relevés de terrain effectués à Tubuai, Huahine, Tetiaroa, Moorea et Tahiti. J'aborderai également la question de la gestion des risques naturels littoraux en Polynésie française et les problèmes émergeant lors de la phase de reconstruction post-événement au vu de la particularité du contexte foncier polynésien.
Samuel ETIENNE - Cyclone hazards in French Polynesia: impacts of TC Oli, with particular reference to Tubuai Island. Session "Natural Hazards: Processes, Measurement and Recent Advances for Risk Reduction".
Article publié en janvier 2012 voir
Article publié en janvier 2012 voir
22 avr. 2010
Publication - Science - Tempestuous Times in the South Pacific Islands
La saison cyclonique a été particulièrement active cette année dans le Pacifique Sud. Dans une courte letter, James Terry et moi-même revenons sur le lourd tribut payé par les sociétés insulaires océaniennes face à cet aléa.
James P. Terry and Samuel Etienne, . Science 23 April 2010: 428-429. site éditeur PDF
15 avr. 2010
Ecogéomorphologie : suivi environnemental des sites de ponte des tortues vertes à Tetiaroa
Dans le cadre du suivi environnemental des sites de ponte des tortues vertes (Chelonia mydas) à Tetiaroa mené par l'association Te Mana o te Moana, je participe au diagnostic géomorphologique des plages coralliennes. La mission d'avril 2010 a consisté à établir un état des lieux post-cyclone Oli en fin de saison de nidification. Le transfert sédimentaire lagon-motu a été très important (plusieurs décimètres d'épaisseur de débris coralliens déposés en haut de plage) et altère probablement la capacité d'émergence des tortues fraîchement écloses (épaisseur supplémentaire de débris à traverser).
Durant la prochaine saison, une analyse stratigraphique des nids sera effectuée et corrélée aux taux de succès/échec des pontes.
Beachrock exhumé par le cyclone Oli en février 2010
Tortue émergente probablement morte d'épuisement en atteignant la surface.
Patate corallienne arrachée par le cyclone Oli en février 2010
Stratigraphie d'un nid de tortue verte
20 mars 2010
Publication - Le tourisme polaire en vitesse de croisière
Texte écrit à la demande du Centre d'enseignement supérieur de la Marine Nationale et publié dans le Bulletin d'Études de la Marine, n°47, janvier 2010.
S. Etienne, 2010. Le tourisme polaire en vitesse de croisière. BEM, 47, p. 115-118.
Dans le même numéro, une excellente synthèse sur le réchauffement climatique et les écosystèmes polaires signée Denis Mercier.
International Conference Polar Worlds / Conférence internationale Mondes Polaires, Paris, 26-28 janvier 2011
Le Groupe De Recherches "Mutations polaires", GDR n°3062 du CNRS, organise la Conférence internationale Mondes Polaires à Paris du 26 au 28 janvier 2011, une opportunité unique de dialoguer sur des questions importantes liées aux changements observés dans l'Arctique avec des spécialistes issus de diverses disciplines.
Les détails ici
26 févr. 2010
Impacts du cyclone Oli sur Tubuai, archipel des Australes
Le 4 février dernier, le cyclone tropical Oli a frappé durement l'île de Tubuai, sa trajectoire étant passée directement sur cette petite île de 45 km². J'ai effectué une mission de 4 jours afin de cartographier les impacts géomorphologiques de ce cyclone, l'un des plus violents ayant touché les Australes ces dernières décennies. Des rafales supérieures à 170 km.h ont été enregistrées au moment du passage sur l'île, le marégraphe situé au port de Mataura a enregistré une surcote marine de 1,5 m et des vagues de 6 m ont déferlé à la côte.
L'érosion est relativement sévère sur la moitié nord de l'île (perte de 1 à 3 m3 de sédiments par mètre linéaire de plage), mais les transferts à terre très variables suivant la configuration du trait de côte avant le passage du cyclone: les secteurs lourdement aménagés (remblais, bétonnage) ont été beaucoup plus affectés que les secteurs où un rideau végétal épais occupait le haut de plage. Concernant les motus, une migration plus ou moins importante a pu être cartographiées. Les résultats complets de ce travail effectué une semaine après le passage du cyclone seront présentés à l'AOGS en juillet prochain.
Le banc de sable de Motu One a migré vers l'intérieur du lagon, exhumant le grès de plage (beachrock) sur lequel il était ancré.
8 févr. 2010
Publication - Variations géochimiques des ciments de vers polychètes au Brésil et en France
Première publication sur les récifs d'hermelles de la Baie du Mont-Saint-Michel et des côtes brésiliennes. Celle-ci s'attarde sur la composition géochimique des ciments produits par les vers polychètes et sa variation éventuelle d'une population à l'autre ou d'un environnement à l'autre.
Le travail, plus généralement, vise à appréhender la réponse de ces biorécifs à un éventuel renforcement des conditions hydrodynamiques dans les décennies à venir.
Jérôme Fournier, Samuel Etienne, Jean-Benoît Le Cam, 2010. Inter- and intraspecific variability in the chemical composition of the mineral phase of cements from several tube-building polychaetes Geobios, disponible en ligne depuis le 4 Février 2010. Article sur Science Direct ici
Le travail, plus généralement, vise à appréhender la réponse de ces biorécifs à un éventuel renforcement des conditions hydrodynamiques dans les décennies à venir.
Jérôme Fournier, Samuel Etienne, Jean-Benoît Le Cam, 2010. Inter- and intraspecific variability in the chemical composition of the mineral phase of cements from several tube-building polychaetes Geobios, disponible en ligne depuis le 4 Février 2010. Article sur Science Direct ici
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