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14 déc. 2013

Séance thématique Association de Géographes Français "Les risques liés à la nature et leur gestion dans les Suds"

Séance thématique organisée par F. Bétard et M. Fort
"Les risques liés à la nature et leur gestion dans les Suds"
Nouvel Amphi, Institut de Géographie, 191 rue St Jacques, 75005 Paris – 9h30-17h00



Thématique de la séance :

La question des risques naturels dans les Pays du Sud revient périodiquement dans l’actualité, surtout en raison des conséquences meurtrières que sont venues rappeler des catastrophes récentes (exemple du séisme en Haïti en 2010, ou encore des inondations catastrophiques au Pakistan, la même année). A l’heure où le spectre des changements climatiques pourrait augmenter la fréquence des aléas d’origine hydro-météorologique, les risques dans les Suds se sont récemment accrus, face à la forte croissance démographique et à l’absence généralisée de planification urbaine et environnementale, augmentant sans cesse la vulnérabilité des sociétés. Alors que la plupart des Pays du Nord ont mis en place des politiques et programmes de prévision, protection et prévention des risques naturels, la perception et la gestion des risques est bien différente dans les Pays du Sud. Parfois, le risque y est considéré encore comme une fatalité. En réalité, dans la plupart des cas, se pose le problème de la gouvernance territoriale, ou la volonté commune des décideurs à mettre en place une vraie stratégie locale ou nationale de réduction des risques. Les communications aborderont des exemples concrets et variés de risques naturels dans les Suds, pris sur quatre continents différents (Afrique, Asie, Amérique du Sud et Océanie), abordés principalement à travers le prisme de la gestion du risque.

Programme et liste des communications :

9h30-10h : François Bétard, Monique Fort - Introduction à la séance thématique « Les risques liés à la nature et leur gestion dans les Suds »

10h-10h30 : Monique Fort - La gestion des risques naturels en Himalaya : une question d’échelle ?

10h30-11h : Alexsandra de Oliveira Maghalhães - Crues éclair et inondations urbaines dans le sertão du Nordeste brésilien (Crato, Ceará) : perception et gestion d'un risque naturel méconnu

11h-11h30 : François Bétard, Nicolas Delbart, Clément Piel - Cartographie de la susceptibilité des versants aux glissements de terrain dans la région de Nova Friburgo (Etat de Rio de Janeiro, Brésil). Une étape vers l’évaluation et la gestion du risque

11h30-12h : Frédéric Bertrand, Nicolas Bécu, Brice Anselme - Analyse et gestion du risque d'envasement autour de la baie d'Antonina, Brésil. L'apport d'une démarche d'accompagnement

12h-12h30 : Pauline Texier - Vers une gestion partagée du risque volcanique à Fogo au Cap-Vert ? Enjeux méthodologiques

14h30-15h : Nicolas Delbart, Emilie Lavie, Régis Goma - Impact des surfaces enneigées sur les débits de cours d'eau du piémont andin argentin. Implications pour la gestion du risque de pénurie

15h-15h30 : Elodie Robert - Turbidité et risques dans le bassin versant de la Doubégué (Burkina Faso)

15h30-16h : Matthieu Jeanson, Rémy Canavesio, Samuel Etienne - La gestion du risque cyclonique et ses limites en Polynésie française : exemple du cyclone tropical Oli, février 2010

16h-16h30 : Lucile Etienne - La gestion du risque d’érosion côtière dans l’archipel de Kerkennah (Tunisie)

16h30-17h : Mélanie Pateau - Le complexe portuaire « Tanger-Méditerranée » : une stratégie économique aux dépens d’une gestion durable des risques naturels

1 sept. 2013

Publication - Paysages géomorphologiques de la France : quelques récifs coralliens exceptionnels en Polynésie française

A l'occasion du Congrès International de Géomorphologie de l'IAG (Paris 2013), Marie-Françoise André et Monique Fort ont coordonné un ouvrage sur les paysages géomorphologiques de la France. L'occasion pour moi de mettre en avant la singularité et la richesse scientifique de l'Archipel des Australes, l'un des moins fréquentés par les touristes mais pourtant l'un des plus variés en termes de paysages géomorphologiques.

Lien vers l'ouvrage : Landscapes and Landforms of France, Editors: Monique Fort, Marie-Françoise André
Introduction et sommaire (pdf)
Lien vers le chapitre sur les Australes : "Exceptional Coral Reef and Lagoon Geomorphology in French Polynesia"

1 févr. 2013

Bourse doctorale (PhD) : South Pacific beach ridges: sedimentology and genesis


L'université d'Ulster à Coleraine propose une bourse doctorale (PhD) pour l'étude des cordons littoraux dans le Pacifique Sud, et plus particulièrement en Polynésie française.

PhD Project title: South Pacific beach ridges: sedimentology and genesis
Supervisors: Prof Andrew Cooper, Prof. Derek Jackson (University of Ulster)
Contact details: jag.cooper@ulster.ac.uk; d.jackson@ulster.ac.uk
External advisor: Prof Samuel Etienne (EPHE)

Background
Tropical coasts are characterised by long periods of low wave energy, punctuated by periodic storms (hurricanes, typhoons and tropical cyclones; Figure 1).  These storms have a variety of impacts on tropical coasts ranging from erosion  to deposition of ridges of reef-derived rubble (Morton et al., 2008) and/or sand (Forsyth et al.,  2010). Storms are the most important factor in the cycling of sediment through topical coast systems (Hubbard, 2005).  
The deposits of tropical storms therefore contain a proxy record of past storminess which has been used in a few instances to extend the documentary record (e.g.  Nott & Hayne, 2001; Hayne & Chappell, 2001; Forsyth et al., 2010)  but this can only be properly interpreted if the mechanisms of deposition are known (Scheffers, 2005). Morton et al. (2008) for example speculated that the coarse coral rubble beaches of the Caribbean might originate from individual large storms or a succession of smaller ones and hence their role as past climate proxies remains uncertain. In several Caribbean islands, boulder and unsorted debris fields have also been attributed to tsunami, although none of the  work rules out a storm origin.  Identifying storm and tsunami deposits can be problematic 
(Morton et al., 2007).  Tropical storms and hurricanes are an annual occurrence in the Caribbean, North and South  Pacific and Indian Ocean; every year hurricanes affect the shores of at least a few islands. The susceptibility of an individual shoreline to hurricane impact is, however, dependent on the hurricane track and consequently, at any given location, hurricane impacts are a relatively infrequent occurrence.

Project objectives
The aim of this project is to investigate the origin and palaeoenvironmental significance of sand beach ridges and related deposits (lagoonal scour pits, rubble ridges etc) at selected sites in islands of French Polynesia.

Specific objectives are:
• To measure and map the geomorphology of the selected deposits (sand ridges and rubble ridges)
• To investigate the sedimentology (texture, composition, bedding) of the deposits and surrounding area
• To evaluate the various depositional modes for ridge emplacement (via field measurement and modelling).
• To assess the potential of the assemblage of landforms as palaeo-storm/tsunami proxies

Methodology
The project will require the student to:
• Review the state of knowledge of coastal and nearshore storm deposits in the tropics
• Review the nearshore dynamics of various storm types and categories
• Conduct fieldwork to map, measure and sample storm deposits and surrounding areas
• Assess the historical record of storm occurrence and impact at the study sites
• Evaluate potential depositional models for storm deposits

Skills required of the applicant
The project will be suitable for a student with an Oceanography, Earth Sciences, Environmental Sciences or Marine Science background.   Good field mapping skills, a willingness to spend several weeks mapping in tropical islands, practical survey skills and an MSc in sedimentology would be advantageous.


Note: non-UK and non-EU applicants are also very welcome to apply but please first
read funding information at:
http://research.ulster.ac.uk/info/prospective/funding.html#international

The closing date for applications is 8th March 2013.

Full application details can be found at:
http://research.ulster.ac.uk/info/researchopp/opportunity%202013.html

6 févr. 2012

Impacts géomorphologiques des cyclones sur les littoraux coralliens - Séminaire

Je présenterai le jeudi 9 février à 13h30 au CRIOBE de Moorea les résultats des deux études menées sur les impacts géomorphologiques des cyclones tropicaux Oli et Tomas ayant touché respectivement la Polynésie française et Fidji en 2010.


Geomorphic responses of coral coasts to tropical cyclones. Recent examples from French Polynesia and Fiji.

This talk will present the diversity of geomorphic responses of coral coasts to high energy event such as tropical cyclones. Two recent cases will be examined: the impacts of Tropical Cyclone Oli in French Polynesia and those of TC Tomas in Fiji. Both storms formed during the 2009-10 South Pacific cyclone season.
Tropical Cyclone Oli struck the western part of French Polynesia in February 2010. Submarine reef erosion is quantified through coral colony degree of destruction and massive coral colony displacement. Sediment transport and beach retreat are quantified, and flow velocities at the coastline are estimated through boulder analysis. In this particular event, outer reef slope angle appears as a major control factor for coral destruction with vertical submarine cliffs relatively shielded compare to gentle slopes (Tubuai, Tahiti). Submarine boulder measurements provide valuable estimates of flow velocity profile with depth. Beachrock slabs measurements provide also estimates of flow velocities at the reef/beach junction. Combining these different geomorphic markers might be a way to apprehend the flow velocity variation when the cyclone waves cross the coral reef.
Tropical Cyclone Tomas, a category-4 intensity system, battered northern and eastern islands of Fiji in March 2010. The striking impression overall was the range of cyclone constructional imprints that nourished existing coastal sediments. Fresh coral boulders strewn across reef platforms indicate the power of TC Tomas was sufficient to deliver new coral blocks (mostly derived from fore-reef sources rather than the reef surface). Flow velocities of the storm surge at the shoreline were estimated through mathematical modeling of angular beachrock slabs plucked out of in situ exposures. Coralline shingle tongues encountered on the coastline, together with isolated beach ridges and sand-sheets in both beach and back-beach locations indicate how the variable and discontinuous nature of cyclogenic accretionary features poses a greater challenge in terms of identification and interpretation in the sedimentological record compared with tsunamigenic deposits on affected coastlines.
The study of geomorphic impacts of modern high energy events on coral coasts helps to improve the interpretation of ancient sedimentary deposits associated with coastal flooding. A better knowledge of marine inundation history (frequency and intensity) is crucial in the perspective of natural hazard mitigation.

29 oct. 2010

Habilitation à diriger des recherches - Les crises géomorphologiques : impacts sur les paysages naturels, impacts sur les sociétés contemporaines.


Je vais soutenir une Habilitation à Diriger des Recherches le vendredi 19 novembre 2010, 14h30, Maison des Sciences de l’Homme de Clermont-Ferrand.
Intitulé: Les crises géomorphologiques :  impacts sur les paysages naturels, impacts sur les sociétés contemporaines.

Le jury sera composé de :
Mme Marie-Françoise André, professeur à l’Université Blaise-Pascal Clermont-Ferrand, référent
Mr Edward Anthony, professeur à l’Université de la Méditerranée, rapporteur
Mr Stéphane Costa, professeur à l’Université de Caen, rapporteur
Mr Alain Miossec, professeur à l’Université de Nantes, recteur de l’académie de Rennes, président du jury
Mr Jean-Luc Peiry, professeur à l’Université Blaise-Pascal Clermont-Ferrand, rapporteur
 
Les crises géomorphologiques : impacts sur les paysages naturels, impacts sur les sociétés contemporaines. Habilitation à diriger des recherches.
 
Résumé: La géographie physique a connu de profonds bouleversements structurels au cours des trois dernières décennies. La montée des préoccupations environnementales dans les sociétés contemporaines, notamment occidentales, a conduit à l’émergence de nouvelles branches disciplinaires, dont l’étude des risques naturels en constitue la partie la plus visible. S’appuyant sur l’émergence de la notion de crise environnementale, la géographie physique a semblé opérer un recentrement de ses axes de recherche et un rééquilibrage disciplinaire au profit d’une mouvance s’affichant en réelle adéquation avec les attentes sociétales. La géomorphologie n’a pas échappé au mouvement, mais derrière la nouveauté de façade on découvre bien souvent un simple retour aux fondamentaux de la discipline. La notion de crise est de plus en en plus mobilisée en géomorphologie, avec des significations parfois fort différentes. Le travail introductif consiste donc à retracer les différents usages historiques du terme et à préciser leur sens respectifs.
La première partie étudie la place faite aux crises géomorphologiques dans les grands courants de pensée de la discipline (géomorphologie cyclique, climatique, quantitative) et le regain d’intérêt récent observé pour les événements extrêmes à travers l’émergence d’un néocatastrophime raisonné. Ensuite, les origines (telluriques, climatiques, anthropiques), les mécanismes et les impacts des crises géomorphologiques sont examinés et évalués. Les combinaisons issues des différents processus d’ablation, modalités de transport et conditions de dépôt étant innombrables, il en résulte une très grande variété de types d’impacts. Ceux-ci seront abordés sous différents angles : contrôle structural plus ou moins fort (milieux volcaniques par exemple), prédominance des dispositifs topographiques (milieux de haute montagne), climatiques (milieux englacés, arides et semi-arides), ou systémiques (milieux fluviaux), ou position d’interface de l’espace (milieux littoraux).
Dans une deuxième partie, sont examinées les différentes méthodologies permettant d’identifier et de disséquer les crises géomorphologiques. Plusieurs exemples issus de nos travaux en Islande, au Spitsberg et dans le Pacifique Sud sont développés en insistant notamment sur la méthodologie d’étude permettant d’identifier, sur le terrain ou en laboratoire, les indices de crises géomorphologiques ayant pu affecter l’espace étudié. Un double niveau d’échelle est adopté : le premier est à l’échelle de l’événement, le prenant comme un élément singulier s’inscrivant dans le continuum géomorphologique d’un espace donné, le second rentre dans l’intimité de ce même événement « crise » : il faut le disséquer pour en identifier des marqueurs spécifiques permettant de le caractériser quantitativement. Le jeu de zoom permanent est incontournable. L’échelle fine permet la mise en évidence des multiples marqueurs critiques : marqueurs géomorphologiques (ex : blocs cyclopéens sur les littoraux) ou marqueurs écologiques (ex : récifs coralliens, récifs d’hermelles, biogéomorphologie des marmites littorales). Le chapitre « Spatialiser la crise » est un point de vue critique sur les méthodes de spatialisation utilisées sur le terrain et en laboratoire. Le dernier chapitre
« Quantifier la crise » évalue les méthodes de quantification et de modélisation des crises en géomorphologie littorale et leur intérêt pour l’identification des événements anciens.
La troisième partie « Crises géomorphologiques et sociétés » replace cette réflexion dans une perspective sociétale, les crises géomorphologiques faisant parfois irruption dans le champ social (catastrophes naturelles). Le premier chapitre est donc consacré aux impacts sociétaux des événements extrêmes à travers deux exemples : le tsunami de 2004 à Sumatra, celui de 2009 aux Samoa. Le deuxième chapitre revient sur la notion de résilience sociétale face aux crises géomorphologiques : les crises de nature pouvant être à l’origine de graves crises sociétales, comment une société intègre-t-elle les bouleversements majeurs affectant le fonctionnement du système naturel ? Quelle place peut-on accorder aux crises géomorphologiques au sein du développement sociétal ? Le troisième chapitre « crises géomorphologiques, écosystèmes et sociétés » fait la synthèse des deux premiers à travers un éclairage particulier, celui des îles océaniennes. Quels types de relations les crises géomorphologiques entretiennent-elles avec l’écosystème ? Les sociétés, à travers leur usage, leur aménagement ou leur gestion de l’espace, sont-elles un facteur de réduction ou d’aggravation des crises morphogéniques ? Enfin, comment le géomorphologue peut-il insérer son savoir dans la gestion des écosystèmes en situation de crises ? Le dernier chapitre revient sur la notion de géomorphosites à travers l’appropriation inattendue des impacts des crises par les sociétés (mise en tourisme des impacts).
Enfin, la conclusion évoque les « Perspectives de crise ». Les crises géomorphologiques sont alors replacées dans le contexte du Changement climatique global : faut-il s’attendre à un renforcement de ces crises ? Et avec quelle nouvelle géographie des crises géomorphologiques ?

27 oct. 2010

Résilience géomorphologique post-cyclone Oli, Tubuai, Australes


Les médias polynésiens s'intéressent à la recherche universitaire! Profitant de la semaine de vacances universitaires d'octobre, je suis retourné à Tubuai qui avait été sévèrement touchée par le cyclone Oli il y a 8 mois. Objectifs: étudier la résilience (capacité à absorber la crise) des littoraux. Des plongées sur le récif externe jusqu'à 45 m de profondeur ont permis d'évaluer les dégâts du cyclone et leurs très fortes variations spatiales. Merci à Philippe Paccou, correspondant de la Dépêche de Tahiti.

30 juin 2010

Publication - WEATHER - Activité cyclonique dans le Pacifique sud en 2010


Un second article sur la saison cyclonique 2010 ayant frappé durement Fidji et la Polynésie française, un peu plus étendu que la letter publiée dans Science.

James P. Terry, S. Etienne, 2010. Recent heightened tropical cyclone activity east of 180° in the South Pacific. Weather, vol. 65, n°7, p. 193-195. article sur le site de l'éditeur PDF

24 juin 2010

Conférence Asia Oceania Geosciences Society 2010 - Hyderabad, Inde


Invité par James Terry et James Goff, je présenterai les résultats d'une étude sur les impacts géomorphologiques du cyclone Oli en Polynésie française à partir de relevés de terrain effectués à Tubuai, Huahine, Tetiaroa, Moorea et Tahiti. J'aborderai également la question de la gestion des risques naturels littoraux en Polynésie française et les problèmes émergeant lors de la phase de reconstruction post-événement au vu de la particularité du contexte foncier polynésien.

Samuel ETIENNE - Cyclone hazards in French Polynesia: impacts of TC Oli, with particular reference to Tubuai Island. Session "Natural Hazards: Processes, Measurement and Recent Advances for Risk Reduction".

Article publié en janvier 2012 voir

22 avr. 2010

Publication - Science - Tempestuous Times in the South Pacific Islands

La saison cyclonique a été particulièrement active cette année dans le Pacifique Sud. Dans une courte letter, James Terry et moi-même revenons sur le lourd tribut payé par les sociétés insulaires océaniennes face à cet aléa.

James P. Terry and Samuel Etienne, . Science 23 April 2010: 428-429. site éditeur PDF

26 févr. 2010

Impacts du cyclone Oli sur Tubuai, archipel des Australes

Le 4 février dernier, le cyclone tropical Oli a frappé durement l'île de Tubuai, sa trajectoire étant passée directement sur cette petite île de 45 km². J'ai effectué une mission de 4 jours afin de cartographier les impacts géomorphologiques de ce cyclone, l'un des plus violents ayant touché les Australes ces dernières décennies. Des rafales supérieures à 170 km.h ont été enregistrées au moment du passage sur l'île, le marégraphe situé au port de Mataura a enregistré une surcote marine de 1,5 m et des vagues de 6 m ont déferlé à la côte.
L'érosion est relativement sévère sur la moitié nord de l'île (perte de 1 à 3 m3 de sédiments par mètre linéaire de plage), mais les transferts à terre très variables suivant la configuration du trait de côte avant le passage du cyclone: les secteurs lourdement aménagés (remblais, bétonnage) ont été beaucoup plus affectés que les secteurs où un rideau végétal épais occupait le haut de plage. Concernant les motus, une migration plus ou moins importante a pu être cartographiées. Les résultats complets de ce travail  effectué une semaine après le passage du cyclone seront présentés à l'AOGS en juillet prochain.

Le banc de sable de Motu One a migré vers l'intérieur du lagon, exhumant le grès de plage (beachrock) sur lequel il était ancré.