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3 avr. 2013

Séminaire - Interprétations paléoenvironnementales des stries glaciaires


Samuel Etienne et Denis Mercier : "Interprétations paléoenvironnementales de microformes glaciaires: les stries des substrats siliceux", séminaire du Larmaur, Université de Rennes 1, 3 avril 2013.


Le Quaternaire est caractérisé, sur le plan climatique, par des oscillations notables des températures moyennes globales se traduisant par des alternances de phases de refroidissement (Glaciaires) et de réchauffement (Interglaciaires). Lors des glaciations, de vastes territoires sont envahis par les glaciers qui y sculptent la roche en place, déplacent de gros volumes de sédiments et contribuent à remodeler les paysages. A l’échelle des microformes, le modelage des surfaces rocheuses se traduit par la sculpture de multiples figures d’abrasion dont les stries apparaissent comme les plus communes. 
La présentation fera le point sur l’interprétation paléogéographique de ces figures en termes de dynamiques  glaciaires. Nous ferons un focus sur les apports de l’exoscopie des surfaces glaciaires – en particulier celles de nature siliceuse. Finalement, nous proposerons en guise de discussion des voies de recherche sur les possibilités de reconstruction des paléodynamiques glaciaires à partir de modèles de rayage du verre.

15 juin 2011

Soutenance de thèse - Erwan Roussel - GEOLAB


Erwan ROUSSEL Réponses des glaciers et sandurs sud-islandais au réchauffement climatique post-Petit Âge glaciaire. Modalités et rythmes d’ajustement du continuum glacio-fluvial.
Thèse pour l’obtention du Doctorat de géographie, Présentée et soutenue publiquement le 5 juillet 2011 à Clermont-Ferrand

JURY :
Marie-Françoise ANDRÉ - Professeur, Université Blaise Pascal
Monique FORT - Professeur, Université Paris - Diderot
Jean-Luc PEIRY - Professeur, Université Blaise Pascal
Emmanuel REYNARD - Professeur, Université de Lausanne
Charles LE COEUR - Professeur, Université Paris - Panthéon-Sorbonne
Samuel ETIENNE - Maître de conférences, HDR, Université de la Polynésie Française
Denis MERCIER - Maître de conférences, HDR, Université de Nantes

29 oct. 2010

Habilitation à diriger des recherches - Les crises géomorphologiques : impacts sur les paysages naturels, impacts sur les sociétés contemporaines.


Je vais soutenir une Habilitation à Diriger des Recherches le vendredi 19 novembre 2010, 14h30, Maison des Sciences de l’Homme de Clermont-Ferrand.
Intitulé: Les crises géomorphologiques :  impacts sur les paysages naturels, impacts sur les sociétés contemporaines.

Le jury sera composé de :
Mme Marie-Françoise André, professeur à l’Université Blaise-Pascal Clermont-Ferrand, référent
Mr Edward Anthony, professeur à l’Université de la Méditerranée, rapporteur
Mr Stéphane Costa, professeur à l’Université de Caen, rapporteur
Mr Alain Miossec, professeur à l’Université de Nantes, recteur de l’académie de Rennes, président du jury
Mr Jean-Luc Peiry, professeur à l’Université Blaise-Pascal Clermont-Ferrand, rapporteur
 
Les crises géomorphologiques : impacts sur les paysages naturels, impacts sur les sociétés contemporaines. Habilitation à diriger des recherches.
 
Résumé: La géographie physique a connu de profonds bouleversements structurels au cours des trois dernières décennies. La montée des préoccupations environnementales dans les sociétés contemporaines, notamment occidentales, a conduit à l’émergence de nouvelles branches disciplinaires, dont l’étude des risques naturels en constitue la partie la plus visible. S’appuyant sur l’émergence de la notion de crise environnementale, la géographie physique a semblé opérer un recentrement de ses axes de recherche et un rééquilibrage disciplinaire au profit d’une mouvance s’affichant en réelle adéquation avec les attentes sociétales. La géomorphologie n’a pas échappé au mouvement, mais derrière la nouveauté de façade on découvre bien souvent un simple retour aux fondamentaux de la discipline. La notion de crise est de plus en en plus mobilisée en géomorphologie, avec des significations parfois fort différentes. Le travail introductif consiste donc à retracer les différents usages historiques du terme et à préciser leur sens respectifs.
La première partie étudie la place faite aux crises géomorphologiques dans les grands courants de pensée de la discipline (géomorphologie cyclique, climatique, quantitative) et le regain d’intérêt récent observé pour les événements extrêmes à travers l’émergence d’un néocatastrophime raisonné. Ensuite, les origines (telluriques, climatiques, anthropiques), les mécanismes et les impacts des crises géomorphologiques sont examinés et évalués. Les combinaisons issues des différents processus d’ablation, modalités de transport et conditions de dépôt étant innombrables, il en résulte une très grande variété de types d’impacts. Ceux-ci seront abordés sous différents angles : contrôle structural plus ou moins fort (milieux volcaniques par exemple), prédominance des dispositifs topographiques (milieux de haute montagne), climatiques (milieux englacés, arides et semi-arides), ou systémiques (milieux fluviaux), ou position d’interface de l’espace (milieux littoraux).
Dans une deuxième partie, sont examinées les différentes méthodologies permettant d’identifier et de disséquer les crises géomorphologiques. Plusieurs exemples issus de nos travaux en Islande, au Spitsberg et dans le Pacifique Sud sont développés en insistant notamment sur la méthodologie d’étude permettant d’identifier, sur le terrain ou en laboratoire, les indices de crises géomorphologiques ayant pu affecter l’espace étudié. Un double niveau d’échelle est adopté : le premier est à l’échelle de l’événement, le prenant comme un élément singulier s’inscrivant dans le continuum géomorphologique d’un espace donné, le second rentre dans l’intimité de ce même événement « crise » : il faut le disséquer pour en identifier des marqueurs spécifiques permettant de le caractériser quantitativement. Le jeu de zoom permanent est incontournable. L’échelle fine permet la mise en évidence des multiples marqueurs critiques : marqueurs géomorphologiques (ex : blocs cyclopéens sur les littoraux) ou marqueurs écologiques (ex : récifs coralliens, récifs d’hermelles, biogéomorphologie des marmites littorales). Le chapitre « Spatialiser la crise » est un point de vue critique sur les méthodes de spatialisation utilisées sur le terrain et en laboratoire. Le dernier chapitre
« Quantifier la crise » évalue les méthodes de quantification et de modélisation des crises en géomorphologie littorale et leur intérêt pour l’identification des événements anciens.
La troisième partie « Crises géomorphologiques et sociétés » replace cette réflexion dans une perspective sociétale, les crises géomorphologiques faisant parfois irruption dans le champ social (catastrophes naturelles). Le premier chapitre est donc consacré aux impacts sociétaux des événements extrêmes à travers deux exemples : le tsunami de 2004 à Sumatra, celui de 2009 aux Samoa. Le deuxième chapitre revient sur la notion de résilience sociétale face aux crises géomorphologiques : les crises de nature pouvant être à l’origine de graves crises sociétales, comment une société intègre-t-elle les bouleversements majeurs affectant le fonctionnement du système naturel ? Quelle place peut-on accorder aux crises géomorphologiques au sein du développement sociétal ? Le troisième chapitre « crises géomorphologiques, écosystèmes et sociétés » fait la synthèse des deux premiers à travers un éclairage particulier, celui des îles océaniennes. Quels types de relations les crises géomorphologiques entretiennent-elles avec l’écosystème ? Les sociétés, à travers leur usage, leur aménagement ou leur gestion de l’espace, sont-elles un facteur de réduction ou d’aggravation des crises morphogéniques ? Enfin, comment le géomorphologue peut-il insérer son savoir dans la gestion des écosystèmes en situation de crises ? Le dernier chapitre revient sur la notion de géomorphosites à travers l’appropriation inattendue des impacts des crises par les sociétés (mise en tourisme des impacts).
Enfin, la conclusion évoque les « Perspectives de crise ». Les crises géomorphologiques sont alors replacées dans le contexte du Changement climatique global : faut-il s’attendre à un renforcement de ces crises ? Et avec quelle nouvelle géographie des crises géomorphologiques ?

29 oct. 2009

Publication - Ravinement paraglaciaire au Spitsberg


Quatre ans après la dernière mission du programme IPEV "Géomorphoclim", voici la 18e publication relative aux transformations paraglaciaires des paysages polaires:
Denis Mercier, Samuel Étienne, Dominique Sellier & Marie-Françoise André - Paraglacial gullying of sediment-mantled slopes: a case study of Colletthøgda, Kongsfjorden area, West Spitsbergen (Svalbard), Earth Surface Processes and Landforms 34, 1772–1789 (2009). PDF

24 juin 2008

Publication : Déglaciation et rythmes de la morphogenèse au Svalbard


Une étude menée avec Denis Mercier sur les conséquences morphogéniques de la déglaciation du glacier Baron au Spitsberg occidental vient d'être publiée dans le Norwegian Journal of Geography (Norsk Geografisk Tidsskrift). Nous y étudions notamment l'impact d'une vidange brutale (jökulhlaup) d'un lac juxtaglaciaire sur les rythmes de liquidation des stocks sédimentaires.

17 oct. 2007

Paraglaciaire et changements climatiques

Le 17 novembre 2007, de 10h à 16h30, une séance de l'A.G.F. animée par Denis Mercier sera consacrée au thème "Paraglaciaire et changements climatiques".
Lieu : Institut de géographie, 191 rue Saint-Jacques, Paris 5e.

En voici le programme :

D. Mercier - Le géosystème paraglaciaire face aux changements climatiques.
S. Etienne, D. Mercier – Reconstitution de l'histoire paraglaciaire d'une marge glaciaire face aux changements climatiques : le cas du glacier Baron au Spitsberg.
E. Roussel – Modification du style fluvial proglaciaire en contexte paraglaciaire : exemples islandais.
M. Chenet – Les conséquences paraglaciaires des changements climatiques sur les versants, exemples islandais.
D. Sellier – Les glissements translationnels postglaciaires et l'évolution des grands reliefs monoclinaux du Sutherland, Écosse.
Ph. Deline – Le paraglaciaire, les variations glaciaires et les changements climatiques dans le massif du Mont-Blanc .
S. Jobard – Le milieu paraglaciaire et l'accélération de la décrue des glaciers du Haut Arc (Savoie) au cours des dernières décennies.
E. Cossart & P. Szuba – Dynamiques paraglaciaires et risques naturels associés en Briançonnais.

télécharger l' affiche : ici